Lorsqu'on écrit une expression contenant les opérateurs d'addition, de soustraction, de multiplication et de division, il faut savoir que la multiplication et la division sont prioritaires sur l'addition et la soustraction, cela signifie que les opérations de multiplication et de division sont exécutées avant les opérations d'addition et de soustraction. Par contre il faut faire attention pour la multiplication et la division, cette vidéo de Mickaël Launay (micmaths) décrit cette situation. Sur cette calculatrice, car la calculatrice modifie l'expression en . Le même calcul avec la calculatrice d'un téléphone portable, l'expression est évaluée comme . Afin d'éviter ce type d'erreur, il est conseillé d'utiliser des parenthèses pour lever tout ambiguité d'interprétation de l'expression.
La division des calculatrices est une division réelle qui donne un quotient décimal avec le nombre avant la virgule qui est la partie entière et les chiffres après la virgule qui constituent la partie fractionnaire. Pour faire une division entière il faut utiliser une fonctionnalité particulière de la calculatrice. Dans le cas où cette fonctionnalité n'est pas présente, la division entière reste possible en partant de la division réelle. On utilise la relation de la division entière où A est le dividende, B le diviseur, Q le quotient et R le reste. Avec la calculatrice, on effectue la division réelle, puis on calcule le reste avec la relation où est la partie entière du quotient de la division réelle effectuée auparavant.
Il ne faut pas oublier le domaine de définition, la division entière est définie dans ℕ*
Dans le cas de dividende ou diviseur négatif (ensemble ℤ), le résultat de la division entière et le résultat du modulo peuvent ne pas vérifier la relation
.
Exemple avec les fonctions Int÷ pour la division entière et Rmdr pour le modulo (reste de la division entière) :
Dans tout calcul incluant des fonctions de trigonométrie, il est important de ne pas oublier les intervalles d'application de ces fonctions.
Les fonctions sinus et cosinus sont de période
alors que la fonction tangente est définie entre
et ,
ce qui se traduit par .
Exemple pour le calcul de l'argument du nombre complexe :
La calculatrice va donner , il ne faut donc pas oublier de déterminer k en utilisant le signe de la partie réelle qui est -1 et qui permet de déduire que k vaut 1.
On déduit donc que l'argument de est .
Remarque :la méthode précédente fonctionne, mais on n'a pas précisé le domaine de définition de l'argument.
Bien sûr, cette question ne se pose pas si on utilise la fonctionnalité de calcul de l'argument d'un nombre complexe, mais il est judicieux de ne pas l'oublier.
On peut trouver plus d'informations sur cette page wikipédia
Dans le cas du logarithme, il ne faut pas oublier le domaine de définition de la fonction log (ln sur calculatrice) qui est .
Là, la calculatrice envoie bien un message d'erreur si la valeur à calculer est négative.
Il n'y a pas qu'un seul logarithme, on connaît déjà le logarithme naturel (ln ou log), le logarithme décimal (log ou Log ou log10), mais il existe d'autres bases logarithmiques.
Si la calculatrice ne fournit pas de fonctionnalité pour un logarithme à base quelconque, il existe une méthode pour calculer un logarithme à base quelconque :
.
Importance du domaine de définition
Le calcul d'un nombre réel négatif donne une erreur sur certaines calculatrices, ce qui est normal, car la fonction log est définie sur
, si on calcule le logarithme d'un nombre complexe,
la calculatrice donne le résultat en utilisant la formule
, comme par exemple :
Dans ce cas la calculatrice devrait savoir calculer
et pourtant elle affiche une erreur car elle ne peut pas savoir si -1 est défini comme réel ou complexe. Si l'on veut calculer le logarithme des réels négatifs dans l'ensemble des complexes, il faut donc utiliser la définition du logarithme complexe car la calculatrice ne sait pas faire ce calcul.
Attention, tout de fois, certaines calculatrices font le calcul en considérant que les nombres sont des complexes, et donc
Les calculatrices permettent de résoudre des équations uniquement dans .
Certaines calculatrices proposent trois méthodes de résolution, d'autres les appliquent automatiquement en fonction de l'équation à résoudre, ces trois méthodes sont :
Soit à résoudre l'équation pour , Le solveur donne la solution .
Nommée RPN pour "Reverse Polish Notation", cette méthode était implémentée dans les premières calculatrices comme par exemple la HP-35 qui utilise les algorithmes CORDIC pour le calcul des fonctions scientifiques. C'est une méthode de calcul d'expressions mathématiques qui ne fait pas appel aux parenthèses. Dans ce cas on saisit l'expression en entrant les différents nombres suivis des opérations en commençant par des valeurs. Par exemple, l'expression avec parenthèses devient où est le symbole qui représente la touche de validation de la calculatrice qui s'appelle quelques fois enter ou entrée. Pour jouer avec ce type de calculatrice, on trouve une application calculatrice RPN nommée RPNcalc pour smartphone et téléchargeable sur les plate-formes de téléchargement des smartphones.
Autres exemples :
Pour les opérations d'addition, soustraction, multiplication, division, puissance il faut utiliser les symboles +,-,*,/,^. Pour le symbole de validation
il faut utiliser le caractère 'e' ou 'E'. Pour les nombres décimaux, uniquement positifs, il faut utiliser le point à la place de la virgule.
L'expression
s'écrit : "2e3e4+*" et donne le résultat 14.
Saisir l'expression de calcul ainsi que le résultat du calcul de cette expression.