Au XVème siècle le boulier chinois fut importé au Japon. Le soroban vient du boulier chinois (suanpan).
Vers 1700, le boulier devint populaire au Japon. Puis vers 1870, le soroban, se composa de 5 boules unaires et d'une boule quinaire.
Vers 1920, il prit sa forme définitive : 4 boules unaires et une boule quinaire. Cela permet de calculer en base 10.
Le 12 novembre 1945, fut organisé à Tokyo, un match de rapidité entre le japonais Kiyoshi Matsuzaki (champion du soroban) et le soldat américain Thomas Nathan Woods désigné comme "l'opérateur de calculatrice électrique le plus expert de l'armée américaine au japon".
Le match se déroula en 5 épreuves de plus en plus compliquées. Finalement c'est le Japonais avec son boulier qui l'emporta 4 à 1.
Le texte ci-dessus est extrait de Wikipédia
Georges Ifrah, Histoire Universelle des Chiffres, Robert Lafont, 1994.
Le stchioty a été utilisé dans tous les magasins et commerces en Union Soviétique. Son utilisation a été enseignée dans les écoles jusque dans les années 1990.
C'est en 1820, que le boulier russe a été importé en France par le mathématicien Jean-Victor Poncelet, de retour de captivité en Russie, où il avait servi dans l'armée napoléonienne.
Sur certains bouliers on pouvait trouver des tiges de 4 boules : une qui se trouvait à droite pour les quarts de Kopek, utilisés jusqu'en 1916, une autre situé au milieu pour les fractions de quart de roubles.
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A l'origine les calculs se faisaient à l'aide de tiges de bambou ou d'ivoire. Les premiers bouliers de l'histoire seraient apparus vers -300. C'est à la fin de XIIème siècle, sous la dynastie Ming, qu'apparut le boulier dans une illustration sous sa forme définitive.
L'utilisation du boulier a été enseignée à Hong Kong jusqu'à la fin des années 1960, et jusque dans les années 1990 en République populaire de Chine.
Sur chaque tige, on peut voir 5 boules représentant une unité (unaire) et 2 boules représentant 5 unités (quinaire), séparées par une barre centrale.
Ce boulier permet de calculer en base 10, mais l'ensemble des boules permet de calculer en base 16. L'explication vient du fait que peut-être cela servait pour manipuler les unités de capacité chinoises (1 livre = 16 onces).
On affecte un multiplicateur à chaque colonne en fonction des calculs à réaliser en commençant par la droite.
Pour traiter des nombres entiers, la première colonne en partant de la droite vaut 1 et représente les unités, la deuxième colonne en partant de la droite représente les dizaines, la troisième les centaines, la quatrième les milliers, ...
Mais il est possible de traiter les nombres décimaux en commençant, par exemple, avec 0,01 pour traiter des nombres avec deux chiffres après la virgule.
La valeur affichée représente le nombre entier : "12 345" ou bien le nombre décimal "123,45" si les multiplicateurs commencent par 0,01.
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Georges Ifrah, Histoire Universelle des Chiffres, Robert Lafont, 1994.
On peut apprendre à manipuler le boulier avec cette initiation au boulier