Le secteur, en France, il s'agit de la tension alternative 240V (efficace) de fréquence 50Hz. La production de ce type d'énergie est en général mécanique en utilisant un alternateur. Ce type d'énergie est fourni par les éoliennes, les centrales électriques nucléaires, hydroélectriques ou encore thermiques.
Les piles et batteries qui fournissent une tension continue de 1.2V à 12V. L'origine est une réaction chimique.
Le photovoltaïque, qui fournit une tension continue à partir des rayons solaires. En général les panneaux solaires ne sont jamais utilisés seuls, mais associés à un régulateur et une batterie, ou encore un onduleur pour produire la tension alternative 240V 50Hz.
Il s'agit de convertir la tension secteur (240V,50Hz) vers une tension continue de 3.3V à 12V pour les systèmes électroniques. C'est ce type de conversion que nous allons étudier ici.
Les différentes fonctions sont
Le transformateur est un appareil qui transfert de l'énergie électrique en utilisant un flux magnétique.
Un transformateur est composé de deux enroulements primaires et secondaires. Le primaire est connecté au secteur et le secondaire sert de source d'énergie basse tension pour alimenter le montage électronique.
Le principe de fonctionnement est basé sur le rapport de transformation des tensions et courant tout en conservant la puissance apparente, ce qui donne pour le transformateur idéal : et
En l'absence de pertes magnétiques, les deux enroulements se partagent le même circuit magnétique où circule le flux magnétique commun Φ qui donne les relations : et qui donne bien la relation avec N1 qui est le nombre de spires de l'enroulement primaire et N2 qui est le nombre de spires de l'enroulement secondaire.
En réalité le transformateur n'est pas parfait ou idéal, si on prend en compte les pertes et fuites magnétiques, on a un modèle bien plus complexe présenté sur la page wikipédia consacrée au transformateur ou encore sur les circuits magnétiques couplés
∀ t, on a la relation v(t)=vD(t)+vR(t).
On suppose que la diode est idéale. Au démarrage (t=0) il ne circule aucun courant, la diode est bloquée.
La tension aux bornes de la diode est donnée par la relation du circuit précisée auparavant : vD(t)=v(t)-vR(t).
On obtient une tension positive ou nulle, mais ce n'est pas suffisant, car elle n'est toujours pas continue. Pour améliorer le montage, on va ajouter un condensateur de filtrage.
Cette fois-ci on se place dans une situation plus réaliste où la charge est modélisée par un courant supposé constant pendant une période. On suppose que le montage alimenté est filtré de façon à présenter une consommation constante pendant une période. On a toujours la relation ∀ t, v(t)=vD(t)+u(t) et la diode bloquée au démarrage.
Ondulation de la tension U, ΔU :
Le condensateur se décharge à courant constant, ce qui simplifie l'équation : CΔU=It.
On considère que la décharge se situe entre T/4 et environ 5T/4, ce qui est le cas le plus défavorable pour le calcul de l'ondulation.
On obtient la formule de l'ondulation maximale :
avec I en A, T en s, C en F.
La résolution réelle du point d'intersection de la droite avec la fonction sinusoïdale fait l'objet d'une question sur le chapitre calculs et fonction mathématique de la calculatrice.
Jusqu'à présent, on utilisait une seule alternance de la tension pour fournir de l'énergie au montage. Le montage proposé permet de fournir les deux alternances en inversant la deuxième au moyen des quatre diodes. Ce montage s'appelle un pont de diode.
On choisit toujours des diodes idéales. Les deux équations montrent qu'il y a un circuit lorsque V est positif et un autre circuit lorsque V est négatif. Au démarrage on a toujours aucun courant et les quatre diodes bloquées.
Lorsque le courant circule (diodes passantes), on a deux mailles possibles, donc deux relations qui lient les tensions des diodes avec la tension V et la tension VR :
On obtient donc en sortie du pont des alternances uniquement positives.
Lorsque les diodes sont bloquées, les relations deviennent :
On va maintenant étudier le montage le plus utilisé, un pont de diode suivi d'un filtrage et, comme pour le redressement simple alternance, une charge modélisée par un courant constant. On choisit toujours des diodes idéales. On a toujours deux mailles qui dépendent de l'état des diodes.
Lorsque deux diodes sont passantes, les équations restent :
Lorsque toutes les diodes sont bloquées, les équations sont toujours :
Pendant que le condensateur se décharge, toutes les diodes sont bloquées, les équations sont :
On peut considérer que les résistances inverses des diodes sont toutes identiques, ce qui fait que lorsque toutes les diodes dont bloquées, la tension inverse d'une diode est égale à la somme des tensions inverses des deux diodes divisée par deux.
Pour le calcul de l'ondulation de la tension U : ΔU, l'équation est toujours : CΔU=It. On considère que la décharge à lieu entre T/4 et environ 3T/4, ce qui est le cas le plus défavorable pour le calcul de l'ondulation. On obtient la formule de l'ondulation maximale : avec I en A, T en s, C en F.
On a un transformateur de tension secondaire de 9V crête (environ 6.4V efficace), un condensateur de 470µF et un courant de charge de 100mA.
Les régulateurs linéaires fournissent une tension continue fixe ou ajustable à partir d'une tension redressée et filtrée.
Généralement on trouve les fonctions suivantes dans les régulateurs intégrés.
La tension de sortie est déterminée par la source de tension VZ et les résistances R1 et R2 :
L'ondulation de tension en sortie est liée à l'ondulation de la tension zener, on peut améliorer le montage en remplaçant la résistance par un générateur de courant.
Bilan énergétique :
La puissance consommée en entrée s'écrit : PE=UIE≈U(Iz+Is)
et si le courant dans la diode zener reste négligeable par rapport au courant de sortie, ce qui donne : PE≈UIS.
La puissance disponible en sortie s'écrit Ps=VIs
La puissance dissipée par le transistor est donc Ptr=PE-Ps≈(U-V)Is.
Le LM723 est un régulateur de tension qui permet d'ajuster la tension de sortie entre 2V et 37V.
On retrouve les fonctions présentées auparavant, avec une source de tension améliorée afin de minimiser l'ondulation. La documentation constructeur spécifie que la source de tension vaut VREF=7V. La tension de sortie maximale est de 37v. Le courant maximal dans le transistor est de 150mA, pour un courant supérieur, on peut se référer aux montages proposés par le document constructeur.
Le transistor identifié "current limiter", est un transistor qui permet de couper le transistor de sortie, si le courant devient trop important, d'où le nom de limiteur de courant. Les exemples d'applications qui suivent montrent comment utiliser ce transistor.
La diode zener de sortie permet de réaliser des montages particuliers, comme des tensions de sorties supérieures à 37v ou encore des tensions de sorties négatives, on a plus de détails sur la documentation constructeur.
La broche identifiée "frequency compensation", permet de connecter un condensateur de faible capacité pour éviter les oscillations en sorties.
La tension de sortie est déterminée par les résistances R1 et R2 :
La tension de sortie est déterminée par les résistances R1 et R2 :
Le condensateur CREF peut ne pas être présent, comme le montre la simulation qui suit.
La résistance RSC permet de limiter le courant de sortie avec la relation : . La valeur de la résistance R3 vaut :
Il faut charger la librairie LM723.sub, installer le fichier et ajouter la directive .lib comme pour les autres composants. On choisit un circuit dip14 dans le dossier Misc. Si la simulation pose un problème, il faut ouvrir le fichier Lm723.sub et ajouter les numéros de broches qui ne sont pas précisés.
Les plus courants sont les circuits de la série 7800.
Il existe également des régulateurs 78L33 avec une tension de sortie de 3.3v.
Les plus courants sont les circuits de la série 7900.
Sur le schéma fonctionnel donné sur cette documentation, on retrouve les fonctions présentées auparavant.
XX représente la tension de sortie régulée : 05 pour 5V, 12 pour 12v, ... .
Les valeurs des condensateurs sont donnés par les documents constructeurs et sont C1=0.33µF et C2=0.1µF, C1 est nécessaire si le régulateur est éloigné du filtrage.
Le choix du régulateur se fait à partir des tensions et courants de sorties. Ensuite ce sont les tensions d'entrée minimales et maximales qui permettent de définir le système de redressement filtrage.
Après avoir défini les éléments de redressement filtrage, on évalue la puissance dissipée du composant P=(U-V)Is afin de déterminer si il est nécessaire d'ajouter un dissipateur.
Le schéma de l'énergie thermique des composants peut être assimilé à un circuit électrique où la résistance thermique (Rth en °C/W) correspond à la résistance électrique, la puissance P qui circule de la jonction à l'air ambiant qui correspond au courant, et enfin les températures assimilées à des tensions.
Sur le schéma on part de la température de jonction ΘJ pour aller vers la température ambiante ΘA en passant par la température entre jonction et boîtier ΘCA. Le passage de la température de jonction à la température jonction-boîtier se fait au travers de la résistance thermique jonction-boîtier (RthJC), puis vers l'air ambiant au travers de la résistance thermique boîtier-ambiant (RthCA).
On peut écrire l'équation : avec ΘJ, RthJA (=RthJC+RthCA) qui sont fournis par la documentation constructeur, P qui est calculé à partir des courants et tensions du régulateur, et enfin la température ambiante qui est généralement prise à 25°C sauf application particulière.
L'inéquation indique qu'il faut utiliser un dissipateur (ou radiateur) additionnel.
L'ajout d'un dissipateur modifie le schéma de transfert de l'énergie avec RthCR qui est la résistance thermique jonction-radiateur, et RthRA qui est la résistance thermique radiateur-ambiant.
L'équation devient : avec RthRA la résistance thermique du dissipateur à dimensionner et RthCR qui est la résistance thermique de contact entre le boîtier et le dissipateur, cette résistance thermique représente la feuille de mica (Rth=0.1°C/W) ou la pâte thermique (Rth=0.6°C/W) qui est insérée entre le boîtier et le dissipateur afin d'assurer l'isolation électrique et la conduction thermique.
Le calcul de la résistance thermique du dissipateur :
pour boîtier TO220, Rth=17°C/W
pour boîtier TO3, Rth=2.2°C/W
Le choix du dissipateur se fait dans un catalogue à partir de la résistance thermique ou bien pour des dissipateurs en barrette en déterminant la longueur.
On choisit toujours un dissipateur avec une résistance thermique inférieure à la résistance thermique calculée.
On réalise une alimentation 5V/1A avec un régulateur LT1086 (disponible avec le simulateur) et un transformateur de 9veff de tension secondaire.
La puissance fournie à la charge est de Ps=5×1=5w. La valeur efficace du courant fournie par le transformateur est d'environ 2A (mesuré avec le simulateur). La valeur moyenne du courant dans une diode est de I/2=0.5A. La puissance fournie à l'entrée du régulateur est de Pe=UI=8.8×1=8.8w, ce qui fait un rendement de Ps/pe≈56%, la différence énergétique est dissipée par le régulateur sous forme de chaleur.
La puissance apparente du transformateur est S=UI=9×2.1≈19VA.
La documentation du circuit nous donne RthJC=4°C/w, RthJA=50°C/W et θJ=150°C. On vérifie si on a besoin d'un dissipateur : θJ=P×RthJA+θA≈215°C valeur supérieure à la valeur fournie par le constructeur, il faut donc un dissipateur de résistance thermique : RthRA'150-25)/3.8-0.1-4≈28°C/w ( on a choisit une feuille de mica pour l'isolation électrique).
On peut se référer à la documentation en ligne pour effectuer les mesures de valeurs moyennes et efficaces avec le simulateur.
Conclusion
Le rendement de ce type de convertisseur est faible (proche de 50%), ce qui fait que ce type de conversion d'énergie n'est plus utilisé, on préfère utiliser des alimentations à découpage dont le principe va être étudié dans la paragraphes suivants.
La commutation des interrupteurs est parfaite, lorsqu'un interrupteur est ouvert l'autre est fermé.
On va s'intéresser à la valeur moyenne de u(t) :
Le transistor représente l'interrupteur K1, la diode l'interrupteur K2 et le circuit LC permet d'obtenir la valeur moyenne. La résistance représente la charge du hacheur. Dans l'intervalle [0,αT] , le transistor conduit et dans l'intervalle [αT,T], le transistor est bloqué. Pour l'étude complète des équations, on peut se référer au chapitre sur la les circuits alternatifs.
En supposant que V est constant, on a le système d'équations :
Dans l'intervalle [0,αT] , le transistor conduit et dans l'intervalle [αT,T], le transistor est bloqué.
On suppose toujours que V est constant, ce qui donne le système d'équations.
Le LT1300 est un convertisseur continu-continu qui permet de fournir une tension de 3.3V ou 5V à partir de deux accumulateurs de 1.2V.
Le choix des composants doit être très rigoureux et respecter les références données par le constructeur. La réalisation du circuit imprimé doit être également très rigoureuse prendre en compte les courants importants dans l'inductance ainsi que la fréquence de la commutation élevée.
L'inductance et la diode sont celle qui sont spécifiés par le constructeur. La résistance R1 représente la consommation du montage électronique alimenté par ce convertisseur.
On peut remarquer le courant important dans l'inductance par rapport au courant consommé par la charge (66mA). Il faut en tenir compte dans la réalisation du circuit, en respectant les conseils du constructeur.
Le courant de sortie est de 66mA, le courant moyen consommé peut différent du courant IL qui circule dans l'inductance à une valeur moyenne de 110mA en régime permanent. La puissance fournie à la charge est de Ps=UI=3.3*66=217.8mW. La puissance fournie par les accumulateurs de tension 2.4V (2x1.2V) est de Pe=UImoy=2.4*110=264mW, le rendement de ce convertisseur est η=Ps/Pe≈82%.
Ce résultat valide le fait que l'on doit préférer les régulateurs à découpage à la place des régulateurs linéaires.
On choisit des accumulateurs de 1000mAh, qui peuvent être déchargés à 90%, on a donc une autonomie d'environ 8 heures (900/110≈8h).
Les interrupteurs S1 et S2 sont fermés pendant que les interrupteurs S3 et S4 sont ouverts. La commutation est parfaite. A chaque commutation la charge accumulée par C1 est transférée dans C2.
Le circuit ICL7660 permet de fournir une tension négative -5V à partir d'une tension positive de 5V pour des circuits à faible consommation comme les amplificateurs opérationnels. La tension de fonctionnement est comprise entre 1.5V et 10V. La fréquence de l'horloge est de 10kHz.